Préparation de la quête => L'objet de Lord Valoom

Sinistraë sortit de la banque en s'étirant langoureusement, jetant de droite à gauche des regards scrutateurs, pour appercevoir le fil qui le mènera au succès ou aux femmes. Il ne mit pas longtemps à voir le petit attroupement. Il marmona :

- Pfff... Sûrement quelque chose d'interessant. Mais tout de même, le succès pourrait être plus fin. C'est grossier, trop visible. Tssssss... Il faut bien commencer par quelque chose.

Il s'avança. Arrivé au niveau des plus loin de l'affiche, il vit qu'il ne pourrait sûrement pas arriver sans jouer des coudes à l'affiche. Se trouvant trop parfait pour qu'on ne comprenne pas qu'il veuille passer, il pris sa respiration, et, d'une voix grave et profonde :

- Ecartez-vous ! S'il vous plait !

Etonné d'une telle voix et d'un tel ordre, beaucoups se retournèrent, et ceux sur le chemin de Sinistraë, par reflexe, s'écartèrent. L'elfe profita de ce moment de flottement pour s'avancer majestueusement vers l'affiche, avant que la foule ne se referme derrière lui. *Hum... Interessant... S'il y a l'argent et l'honneur à la clef... Allons-y...* Il se retourna, et, le chemin inverse était bien plus facile, il sortit sans problème de l'attroupement. Il demanda le chemin à un humain qui traînait là, et partit dans cette direction.
Lorsqu'il arriva à la porte, il frappa de trois coup sec, et attendit qu'on lui ouvrit. Un instant après, à sa grande satisfaction, la porte s'ouvrait, et laissait sortir une humaine encapuchonée, mais assez belle. *Une humaine... Je n'ai jamais eu le plaisir d'en toucher une...* Il prononça bien distinctement, pour qu'elle ne puisse qu'entendre :

- J'irai sûrement faire un tour au camp d'entraînement ensuite !

Il lui adressa un coup d'oeil au même instant, qu'elle ne vit pas, ou qu'elle ignora magistralement. Avec un haussement d'épaule, il rentra dans le manoir, et s'anonça :

- Sinistraë ! Je vient pour l'affiche !

Déambulant sur le sol empierré des sombres couloirs zigzagant entre les vieilles maisons étagées en ilots disparates, que j’emprunte pour retourner au marcher, je broie du noir. Songeant à l’affiche placardée sur le mur d’un commerce cossus, juxtaposant sa façade étriquée habillée de créneaux anciens, recouverts par intervalles symétriques de goules ailés, taillés dans une pierre granitique, à la devanture excentrique du Cordier; mon imaginaire s’échappe au galop…

* À quoi te sert-il de t’imaginer vacillant déjà, les poignets attachés par une solide corde, le dos courbé, la tête couchée sous le tranchant lacéré du couperet qui n’attend que la venue mortelle d’une sentence inévitable ? L’irréversible mort étant rapidement provoquée par la main assurée d’un cruel bourreau…*

Dans mes godasses usées, mes pieds nus courbaturés par des heures de marche forcées, je m’inventais amèrement la sensation heureusement fugace qu’ils ressentiraient, se posant malgré eux sur les marches macabres de la guillotine, dont les grains ensanglantés du bois hâtivement équarri par la hache du menuisier pressé, criaient la douleur horrible de ces pauvres bougres que l’on mènent à la potence, comme de vulgaires criminels !

Je me voyais habité par l’exécrable impression de courir à ma perte, sans pouvoir m’enfuir. Aucune ouverture ni horizon, ne s’offraient à mes pas, comme ce ciel que je ne pouvais contempler qu’en levant la tête, regardant au delà des toits des mansardes étagées. Je me sentais perdu, tel un condamné frustré et résigné à visualiser un mur opaque devant lui, comme unique porte de sortie. Je marchais tel un fantôme inconscient de sa mort récente, sur les pierres sans vie des ruelles étonnées de ma présence imprévue, totalement vulnérable et sans possibilité de fuite.

Lorsque soudainement, le visage rayonnant d’Alois m’apparu dans un tournant abrupte, sous la forme d’un regard percutant, au bleu acier d’une telle profondeur, que je ne pu m’empêcher de ressentir un changement bienfaiteur immédiat…

* Jamais je n’aurais cru trouver et posséder en moi, autant de force et de courage ! , * m’entendis-je professer mentalement… En aucun moment, avant ma rencontre avec le jeune voleur, je n’ai eu la volonté ni ressentis le désir de m’engager à fond dans une telle aventure… * Quelle transformation remarquable et radicale de ta part… félin voleur ! *bafouillais-je d’un bonheur retrouvé !

Et maintenant, au gré des ruelles devenant de plus en plus larges, je progresse facilement en me sentant plus léger et davantage en sécurité. Complètement rassuré, je diminue l’allure frénétique de mes pas. Profitant de la vie piétonnière qui s’ébat nonchalante, tant sur les places publiques que sur les carrefours achalandés, je deviens curieux de tout, ne cessant de sourire aux moindres des passants.

* Encore un carrefour et j’y suis ! …, pensais-je en croisant une foule d’aventuriers de plus en plus nombreux.

Marquant mes pas légers au rythme régulier des promeneurs affairés, je débouche finalement sur la place, donnant accès au magnifique marché de Turbino, bourdonnant d’activités.

Je traverse ébahi le carrefour agité, occupé à fourrer ma plume d’oie dans mon sac, sans réaliser qu’une charrette débordant de victuailles s’approche rapidement de moi, tirée par un cheval magnifique. Sa robe d’une blancheur immaculée, tranche carrément avec le décor aux couleurs chamarrées. La fierté de la bête semble tenir dans l’éclatante crinière dont elle est parée, ainsi que dans sa force débonnaire à souquer aussi allègrement une telle charge. Altier, il porte une longue queue animée de soubresauts fréquents, accordant leurs mouvements ondulatoires à ses pas saccadés, tel le panache éclatant d’un paon orgueilleux…

Sans se soucier de ma venue, le charretier au costume sale et déchiré, lance d’un trait son attirail de l’avant. Évidemment il ne m’a pas vu. D’un coup de fouet dont les lanières de cuir lacérées viennent instantanément chatouiller la belle peau cuirassée de l’animal, il lui donne l’ordre d’avancer.

- Hue ! Hue ! Ho ! Hisse ! Ho ! Hisse!… Mon crottin de …

L’animal surpris, dérangé et apeuré à mon approche, se lève dangereusement sur ses fortes pattes arrière, dans un réflexe de protection et de défense...

- Oups ! Ho ! Hue ! lança l’homme hébété en me voyant apparaître, tenant toujours fortement entre ses mains, les guides du cheval en furie, qui se cabre alors de plus belle, en hennissant de surprise et de peur… Wo ! Wo ! Wo ! Sacré nom de merde…

Le pauvre animal stressé par ma présence, refuse d’avancer et d’obéir aux ordres incongrus de son maître… Pris de panique, il semble incapable de tout mouvement …

Puis sans prévenir, il s’élance dans une course effrénée… Évitant de justesse d’être renversé par le cheval fringant et la charrette de l’homme insouciant, je crie à qui veut l’entendre, une suite de jurons audacieux, comme moi seul sait les cracher en l’air.

« Espèce de trou du cul de rut de zut de flûte ! Tu n’es qu’un vil trouillard ignare de jarre de fèves aux yeux noires ! Tu ne pourrais point changer de direction quand tu vois un riche cornichon mariné, s’émoustiller sur le grand chemin… Un peu de respect tout de même !… Tu as devant toi, le plus roublard des Seigneurs avares d’une rare espèce de canards blafards et de cafards hilares … »

La foule attirée par l’incident, rit aux éclats… se trémoussant d’un plaisir inattendu. Sans attendre la moindre réplique de la part de l’homme, je dégage complètement de la place, en courant rapidement vers les premiers kiosques du marché.

Réalisant que cet enchevêtrement de boutiques et d’étales appartiennent à des marchands ambulants, je me dis que dans ce va et vient constant de mouvements trépidants, il me sera beaucoup plus facile de passer inaperçu. Ces inconnus de passage, déambulant sur le pavé inégal, tissé de vieilles briques roussies, s’agitent dans leurs fébrilités quotidiennes. Certains d’entre eux, provenant sans doute d’une caravane colorée, portent encore sur leurs habits usés, les marques d’une longue randonnée dans des contrées lointaines. D’autres par contre, peut-être débarqués récemment d’un immense voilier ayant jeté l’encre dans la rade invitante de Turbino, trainant leurs pieds endoloris de trop d’oisiveté, marchent lourdement au hasard des allées grouillantes de futurs acheteurs, en quête de butins de choix. Déguisés dans des costumes aux couleurs hétéroclites, ils se mélangent tout naturellement aux parfums de lavande séchée, de plants d’oseille coupés et d’ail des bois fraîchement cueillis.

Levant la tête vers une magnifique jeune fille accoudée au balcon fleuri derrière lequel se dessine une large fenêtre habillée de forts beaux tissus d’un rouge clair battant joyeusement au gré des bourrasques du vent qui se lève subitement, je reconnais l’affiche qui m’avait tant intriguée lors de mon arrivée au village.

S’approchant, il s’installe à son aise, campé solidement sur ses deux jambes écartées. Une main sur la hanche, l’autre bien ancrée à la garde de son arme… Ses yeux remplis de l’immense désir de faire ses preuves, il savoure avec concupiscence, chacun des mots écrits sur le papier qui pendouille par endroits, malmené par les intempéries… :

Lord Valoom, membre illustre du Village de Turbino, recherche ardemment un objet précieux d’une valeur inestimable, volé par une bande cupide de GNOLLS…

Vos tous Aventuriers de grands renoms, Saltimbanques ou Troubadours de grands chemins, êtes cordialement invités à vous joindre à la quête qui débutera sous peu…

En ce Quatorzième jour l’an ….

Lord Valoom, mécène et villageois honoré de Turbino…

Prière de me rencontrer au manoir…

Nylarard qui avait déjà chapardé quelques pièces d’orfèvreries chez le Lord, prit la direction du manoir…

En peu de temps, il arriva à la somptueuse demeure ancestrale… Il frappa sur le marteau de porte… et attendit que l’on veuille bien lui répondre…

Un homme aux mèches grisonnantes tombant en boucles importunes sur sa forte nuque, dans son veston impeccable d’un noir bleu, ouvra la porte l’air interloqué…Il lut sur son visage émacié, les affres d’un travail acharné à servir son maître…

- Que désire ce jeune freluquet tout endimanché à notre porte ?

« Il désire simplement… prit d’un fou rire qu’il retient à peine, … que monsieur le valet ciré aille quérir subito presto son patron, certainement occupé à cirer ses chaudrons… »

Sans attendre d’invitation de la part de l’homme au visage blafard, dont un œil vitreux regardait presque en arrière… il entra dans le vestibule éclairé d’un candélabre de cristal brillant de mille éclats…

S’avançant vers le pied de l’escalier qui contournait des colonnades torsadée, il observa silencieusement Lord Valoom descendre stoïque les nombreuses marches recouvertes d’un richissime tapis Persan, aux fibres colorées et entrelacées de fils d’or…

- À qui ai-je l’honneur ? murmura-t-il dans son peignoir de soie pourpre, agrémenté de l’effigie du blason familiale, tout en me tendant une main alourdie.

« Nylarad le Troubadour, Lord Valoom… Je me présente afin de me porter à la recherche de votre bien si précieux… »

Tandis qu’il serrait la main poisseuse de l’homme au regard exténué, il jeta les yeux aux alentours… convoitant d’uniques babioles pour son prochain vol…

Quelques instants plus tard, le valet reconduit le jeune Troubadour à la sortie…

- À votre prochaine visite… auriez-vous l’amabilité de vous faire annoncer ! Les règles de la bienséance ont tout de même encore une place de choix dans ce Village !…

« Qu’il en soit ainsi cher potiron ! lança-t-il à l’homme offusqué tenant toujours la poignée de sa main gantée, alors qu’il se retournait sur l’immense perron de l’orgueilleuse demeure… »

Ombre cachée arriva dans cette mystérieuse ville que l'on nommait Turbino. Il se mit en tête de la visiter pour apprendre chaque ruelle, chaque coin sombre où il pourrait se réfugier en cas de 'malenlentendu'.
En passant près d'un bâtiment qui devait être la banque, il vit un petit attroupement devant un mur.
Une personne se dégageait de cette foule, il 'aborda.
"Excusez-moi, pourquoi tout ce monde est-il ainsi rassemblé ?"
"Notre bon seigneur Valoom cherche des aventuriers pour lui ramenner un objet qui lui a été subtilisé, il offre une récompense."
"Intéréssant ..."
Ombre cachée s'éloigna de cet attroupement pour ce diriger vers la demeure de ce Valoom.
C'était une grande maison cossue gardée dont l'entrée était gardée par deux miliciens.
"Bonjour messieurs, je me prénomme Raemiel, je voudrais voir le demeurant de cette maison pour me mettre à son service"
"suis-moi" lui répondit un milicien d'un ton bourru.
Il le fit entrer dans la maison qui était décorée de tableaux et autres vases précieux. Enfin ils arrivèrent au bureau de Lord Valoom.
"Monseigneur, je vous prie de bien vouloir m'honorer du droit de m'acquitter de cette tâche. Je ne vous décevrez pas"
"Bien, rejoignez vos compagnons mon brave. Ils sont dans la salle à côté."
Ombre entra dans la piéce où siégeaient 2 femmes et 1 homme. Sans leur parler il s'assit en s'assurant que sa capuche couvrait bien on visage.

Se baladant dans la rue principale, après une courte nuit d'un sommeil agité, Djagatael avancait dans la semi pénombre du petit village de turbino. Son marteau de forgeron fièrement attaché à sa ca ceinture, il contemplait le levé du soleil éclairant de sa douce lueure les maisons de chenes et de pins qui libéraient leurs doux arome avec l'évaporation de la rosé accumulée durant la nuit. humant ce délicat parfum, Djagatael se demandait ce qu'il pourait faire de sa journée quand il appercut une affiche placardée sur l'un des pilonnes d'entrée de La Taverne de la Belle Etoile. Celle-ci éxpliquait qu'un certain Lord Valoom recherchait activement un groupe d'aventurier pour une mission "de la plus haute importance".
Lord Valoom...Je ne connais pas cet homme. Surement un nobliaux du coin.Se dit-il.
Mais le plus important se situait à la fin de la missive. "Grosse récompense à la clé.".
Cela met deux choses en évidence. Premièrement, l'indémnisation serait importante. Et deuxièmement, le danger serait à la hauteur de cette récompense.
Regardant sa bourse d'une mollesse désésperante, Djagatael se dit qu'une petite quete ne ferait que du bien à ses finances. Interpelant un palfrenier qui passait par la accompagné de deux jument aux robes marrons tachetées de noir, il lui demandat:

Hé, garcon!

Voyant le regard appeuré du jeune homme il rajouta d'une voix qui se voulait rassurante:

Ne t'inquiete pas j'ai juste une question à te poser. Pourrais-tu m'indiquer le chemin qui mène à la demeure de Lord Valoom?

Rassereiné, le palfrenier répondit d'une voix entousiaste

Sur m'sieur. C'est le sentier à l'ouest du village.
Vous pouvez pas vous tromper c'est la seule qu'est en pierre. Rajoutat-il d'une voix empreinte de fièrté.

Merci gamin.

Et prenant le chemin indiqué par le garçon, Djagatael repartit sous le chant enchanteur des oiseaux auquel se mellaient les hurlements des loups saluant la nuit et la remerciant pour la chasse réussite.
Marchant une heure durant, il arrivat au lieux dit. Il sagissait d'une demeure imposante en chêne massif et entourée d'un vaste jardin entretenu à la perfection dans lequel se melangaient, pins ,hêtres, chênes, sycomores et autres éspèces peu communes. Approchant d'une grille d'apparence solide et apparement forée dans un alliage de fer et d'acier ponctuée ci et là de mince veinules d'or donnant l'impréssion d'une grille rongé par une variétée de lierre doré, Dagatael continuat son avancée. A la vue de cet être tut de noir vétu, les deux gardes qui étaient postés à l'entrée brandirent leurs lourdes hallebardes et l'un d'eux demandat:

Qui est tu toi le spectre et que vien tu faire chez Lord Valoom à une heure si matinale?

Hola Hola, soyez tout de douceur mes frère car je ne vien nullement chercher querelles à votre maître.

Sur ces paroles les deux miliciens baissèrent doucement leurs armes tout en jettant à l'inconnu des regards suspicieux.

Pour tout vous dire mes braves, je suis ici pour l'annonce de votre maitre qui consistait à la recherche d'aventurier afin de faire rendre gorge à quelques gnolls trops hardis.

Ha ce n'est que pour ca? Hé bien soit aventurier si c'st le raison de ta venue...Je ne voit pas pourquoi nous la rejeterions. En fait je suis un peu jaloux de vous autre aventuriers itinérants. Nous aurions bien put éxterminer ces racailles nous meme mais notre fonction nous interdit de nous écarter du village...Pour sa securité soit disant. Mais bon, va y j'envoie une dépêche afin d'informer notre maître de ta visite.Ha et souvien toi aussi que si le réel but de ta visite n'était que la rapine de notre maitre, je t'égorgerais moi meme pour nous avoir abusés. Sur ce, bonne journée a toi voyageur.

Frappé par tant d'éloquance chez un simple garde, Djagatael franchit la lourde grille et pénétrat dans e domaine de Lord Valoom. Arrivé devant la porte d'entrée, il frappa trois fois à l'aide d'une griffe en fer représentant une tête de gnoll. Au bout de deux secondes, un homme plutot mince et à la voie fluete le pria d'entreret d'attendre son maître dans le salon principal. La grande pièce regorgeait de trésors en tout genres. Des tableaux qui ne pouvaient être que l'oeuvre degrands maîtres en la matière, des tapisseries somptueuses représentant des chasses aux gnolls et dans un coin de la pièce, des armes.
s'approchant de l'énorme rattelier, il put observer de magnifiques éxemplaires de lances, de hallebardes, de glaives, de falshions, de rapières,d'épées longues et a deux mains, de dagues, de kriss, de fauscilles de combat, de haches diverses et de marteaux gravés. Mais le plus impréssionnant était la collection de flèches. Il y en avait pour toutes les utilisations: à pointes normal, a pointe crantée pour causer de grandes douleurs et faire perdre du sang, à pointe en demi-lune pour couper les cordes, à pointes ondulées pour causr des dommages irréparables, a têtes siflantes pour provoquer l'éffroi chez l'énnemi et les chevaux, en pique pour passer sous les plaques d'armures, à crochets pour trancher les jarrets. Djagatael était tellement absorbé par la contemplation de ces chef d'oeuvre, preuve que l'homme n'a pas d'égal lorsqu'il sagit de tuer son prochain, qu'il n'entendit pas le possesseur de ces armes s'aprocher de lui sans bruit.

Vous aimez les armes n'es-ce pas?

Je les aimes et les redoutes en meme temps car elles seuls on le pouvoir de vie ou de mort sur chacuns d'entre nous. Mais éxcusez mois, je bafoue toutes les règles de la bienséance...Djagatael spectre itinérant, forgeron de mon metier et aventurier à mes heures perdues. Pour vous servir, Lord Valoom je présume?

Vous présumez bien jeune homme. Mon garde et intendant du domaine m'a fait parvenir le message selon lequel vous vouliez pariciper a la recherche de mon bien volé par ce fléau démoniaque appelé gnoll?

Vore intendant ne vous à pas mentie je sis bel et bien là pour cela.

Bien, dans ce cas là, je vais vous éxpliquer la teneur de votre mission. Mais avant cela je vous demanderais de passer dans le petit salon juste à coté.

Avec plaisir.

se laissant conduire, is arrivèrent dans une petite pièce das laquelle attendaient deux hommes et deux femmes dont la plupart étaient encapuchonnés. S'installant dans un fauteuil près du feu, Djagatael joignit les mains et attendit.

En arrivant au village, la première chose que remarqua KiljOy, fut le rassemblement etrange de personnes autour d’une affiche. Elle n’aimait pas se mêler aux autres, mai sa curiosité fut la plus forte.
Elle put lire sur celle ci :

Lord Valoom, membre illustre du Village de Turbino, recherche ardemment un objet précieux d’une valeur inestimable, volé par une bande cupide de GNOLLS…

Vos tous Aventuriers de grands renoms, Saltimbanques ou Troubadours de grands chemins, êtes cordialement invités à vous joindre à la quête qui débutera sous peu…

En ce Quatorzième jour l’an ….

Lord Valoom, mécène et villageois honoré de Turbino…

Prière de me rencontrer au manoir…

Elle s’interrogea d’abord sur son envie de participation, ne lui suffisant pas d’après elle pour faire une quête, mais son besoin d’argent lui fit comprendre qu’elle devait tout de même se rendre chez ce Lord Valoom, que même sans connaître elle trouvait trop prétentieux, affichant avec fierté tout ses titres sur un parchemin de recrutement.
Mais bon, elle ne cherchait plus a comprendre les hommes, elle avait arrêté il y a de ça longtemps…
En s’éloignant, elle interpella une femme passant par là, et lui demanda d’une voix semblable a un murmure :

«
-Veuillez m’excuser, je cherche la demeure de Lord Valoom, pouvez vous m’éclairer en m’indiquant le chemin a prendre ?

-bien sur m’dame, c’est la rue là, a gauche, qui monte vers le centre de Turbino.
-Soyez remercié… »

Et, elle se dirigea vers la voie montrée, en laissant la villageoise perplexe vis à vis de cette drôle de femme.
La route se fit plus belle, les dalles blanches n’étaient plus souillées de terres, d’amas de blé et de multes excréments de toutes sortes d’animaux, contrairement au début du village. On pouvait constater très vite l’arrivée dans les quartiers nobles de Turbino.

Elle se situait maintenant devant une grande bâtisse, où tout laissait croire que Lord Valoom était le personnage le plus influent de Turbino.
Elle se décidait a avancer lorsque des gardes l’arrêtèrent :

« -Holà, où vous dirigez vous comme ça ? ceci est une propriété privée !
-Je viens pour l’affiche, puis-je passer ? dit-elle d’une voix enchanteresse, »

L’Homme la regardait comme paralysé, puis après un court instant lui dit :
« - Hum, je suis désolé, Lord Valoom a réunit assez de preux aventuriers, et nous a dit de renvoyer les prétendants à la quête.
-Oh ! d’accord.. Je ne veux point vous empêcher de faire correctement votre travail, et je vous laisse sur ce, en espérant que Lord Valoom retrouve ce qu’il cherche… »
Puis à la fin de sa phrase, elle repartit tristement, rageant d’avoir raté une bonne occasion de s’améliorer et gagner quelques pièces d’or.

Comme KiljOy s’ennuyait ferme sur son banc et que ressassé le passé la faisait souffrir, elle se décida a retourner voir les rues dallées et propres du quartier riche, car l’odeur de la place de marché où juchait la poissonnerie revenait jusqu'à elle, malgré la distance qu’il les séparait, et lui faisait tourner la tête.
Elle remonta donc doucement la rue, tirant négligemment dans un caillou qui roula au loin sur son passage, regardant tout les jardins fleuris et les demeures imposante de beauté qui bordaient la rue.
Elle arriva très vite vers la propriété de Lord Valoom, cela lui serra un peu le cœur, elle aurait voulu l’aider a retrouver son bien, et au passage gagner de l’or…
Elle s’apprêtait a redescendre un peu plus pas dans un parc qu’elle avait aperçue en venant, lorsqu’un des gardes de Lord Valoom l’interpella :

« - hep hep hep toi là bas !
-( se retournant ) oui ? que puis-je faire pour toi ?
- tu es passée ce matin pour la quête n’est pas ?
- ( ravalant sa salive) oui, mais Lord Valoom m’a fait renvoyer, il y avait assez de personnes a son goût… ( elle affiche un air attristé)
- Justement, il a décidé d’engager quelqu'un de plus, et quand nous lui avons parler de toi, il a tenu a te garder la place ! Nous avons attendus toute la journée que tu repasse et il commençait a désespéré.
- Oh ! Son attachement a ma personne me fait honneur, puis-je le rencontrer maintenant ?
- Bien sur, venez je vais vous mener au salon. »

Ils pénétrèrent donc dans la demeure, et, ils arrivèrent, après avoir franchi un couloir d’où partait un escalier en colimaçons, dans un grand salon où Lord Valoom se prélassait dans un fauteuil de cuir, ornée de tissus rouge sur les bord, entrain de fumer une pipe.
Il se retourna a l’arrivée des deux jeunes gens :

« - et bien Hector, quel est donc cette elfe que tu m’amène ?
- Monsieur, c’est la prétendante a la quête, que nous avons tant attendu
- Oh ! tu me vois ravi de l’avoir enfin trouvé, dit-il en se tournant vers moi, un large sourire barrant son visage,
Bonsoir mademoiselle ..
- Bonsoir Lord Valoom. Je me présente ; KiljOy Dil’erâh, pour vous aidez dans votre quête.
- Merci de m’accorder votre aide. Je peux, en retour, vous accordez mon hospitalité dans ma modeste demeure, répond il avec un sourire fier
- Vous m’en voyez honorer, et j’accepte de profiter de votre générosité. Il est vrai que je ne savais où dormir.
- Raison de plus, je n’allais pas laissé une si jolie elfe perdue dansla nuit .
- ( elle sourit hypocritement ) Merci de votre compliment..
- et maintenant, Hector va vous guider jusqu'à votre chambre.( se tournant vers lui)
Amène la à la chambre d’amis vers le salon d’en haut.
- bien Monsieur, se sera fait selon vos désirs. ( il s’adresse ensuite a elle )
veuillez me suivre encore une fois, je vous prie.
- Bien . Bonne nuit Lord Valoom..
- Bonne nuit ma chère. »

Ils se quittèrent sur ces mots, et KiljOy put se reposer grandement dans une chambre de lord Valoom.

À vive allure, il reprit le chemin conduisant au Manoir… Il serpentait en lacis entre les maisons cossus du village… Le soleil semblait vouloir s’étirer en de larges bandes entremêlées de rouge, orange-brûlé et pourpre en cette fin de journée… L’on aurait dit les voiles translucides qu’une danseuse exotique laissait traîner derrière elle en sortant de scène…

Et le toit de cuivre vermoulu du Manoir présenta ses plaques imbriqués les unes sur les autres aux yeux ébahis du jeune homme… Contournant la dernière rangée d’arbres aux larges feuilles qui jetaient leurs ombres en s’étirant… baillant d’une attente bien méritée… dans ce coucher de soleil radieux, il gravit les marches… Approchant sa main de la poignée de la porte, la moiteur de l’air le surpris ! Conscient qu’il courrait depuis trop longtemps… il espérait un bon rafraîchissement…

Avec l'énergie de l'aventure dans les veine, il molesta le heurtoir de cuivre qui attendait silencieux sur le linteau de bois… Il attendit patiemment que l’on vienne lui répondre…

Rien n’y fit… la porte refusait de s’ouvrir… Avec une hargne renouvelée, c’est avec une ardeur accrue qu’il recommença à frapper pour que l’on vienne lui répondre…

Soudainement, la porte s’ouvrit à la volée…

- Que les griffes du Diable me lacèrent la peau… si ce n’est pas encore le jeune freluquet qui revient tel un coq rouge de colère à la charge.

Dans ses yeux, Nylarad pu lire toute l’insolence de la suffisance et de la cupidité dans les yeux arrondis du major d’homme. Imbu du pouvoir dont le gratifiait sa position au sein de la Famille Valoom, il dédaigna ouvrir la bouche figée qu’elle était dans un rictus d’autorité supérieur…

- Que monsieur entre donc ! Mais essuyé vos godasses nauséabondes au préalable… Lord Valoom discourait justement de vous, il y a à peine quelques instants, s’inquiétant de votre absence… Le surveillant d’un regard jouissif s’affairer…

Se pinçant le nez et plissant les lèvres à manquer se fendre la peau tellement elle se distendait par l’effort…
- Certainement que vos pitreries lui manque déjà !… Quant à croire à votre succès dans cette quête !… Laissez-moi vous dire que j’en doute fortement… Lord Valoom lui… ne se tari point de vous mettre en estime aux yeux de tous… Mais sachez jeune insolent que je vous ai démasqué…

« Mais de quoi parlez-vous espèce de… » …

Se retournant rapidement, histoire de vérifier qu’aucune oreille indiscrète ne pointait l’inconvenance à écouter aux portes…

- Simplement de ce que vous lui avez volé il y quelques temps… Et pour votre silence… une petite redevance de votre part…

- Qui est-ce ? , demanda la faible voix de Lord Valoom qui parvenait de loin…

- Votre Seigneurie… Baissant la voix pour ne pas être entendu de quiconque… Nous en reparlerons… De sa voix nasillarde, l’homme fort d’un pouvoir certifié reprit… - Le jeune aventurier à la langue si bien pendu... Puis il s’esclaffa tout en retenu, refermant la porte derrière Nylarad…

Lord Valoom pénétra doucement dans le hall d’entrée, un peu plus souriant qu’à leur dernière rencontre… Le visage moins blafard, une pointe d’ironie s’y lisait, ravivant le feu endormi de son regard encore un peu absent…

- Venez… suivez moi jeune fripon !… Les aventuriers s’y prélassent bien au chaud… Nous vous y attendions… désespérant votre retour !... lança-t-il avec un humour courtois…

« Il me tardait de faire leurs rencontres … », laissa échapper malgré lui Nylarad… ne sachant que dire…. Maintenant, il ne pouvait plus reculer… Fieffé menteur et grand parleur… il ne lui restait qu’à faire son travail…

Tous les regards se posèrent sur lui lorsqu’il pénétra dans le grand salon… Rapprochant de l’immense foyer le siège confortable que lui indiqua d’une main prétentieuse Lord Valoom, Nylarad s’y laissa glisser béatement, une lumière de satisfaction susurrant sur ses yeux humides de joie…

Puis il accepta volontiers le verre qu’une jeune fille aux mains doucereuses lui offrit, un sourire animant ses lèvres agréablement dessinées. Fait d’un cristal rutilant de mille éclats chatoyants sous le va et vient des flammes qui vacillaient avec fougue dans l’âtre en pierres des champs… il contenait une délicieuse liqueur… Le portant régulièrement à sa bouche gourmande, il fit des sourires timides à chacun des aventuriers, s’octroyant la permission de se perdre loin de l’effervescence des conversations animées… Le sommeil qui le gagnait peu à peu, fit fermer de temps à autres ses paupières de plus en plus lourdes… Déposant finalement son verre au pied du foyer… il se laissa graduellement bercer par le monde du rêve…